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| Otavalo est un carrefour commercial depuis l'époque précolombienne. | |
| La quasi totalité des produits vendus à Otavalo viennent des villages environnants. Les vendeurs, experts en pieux mensonge commercial, en rajoutent encore un peu, ils sont prêts à vous expliquer sans sourciller qu'ils ont fait eux-mêmes tout ce qu'ils vendent. -"En quoi il est fait ce porte-monnaie?" -"En cuir de vieille vache." Fou rire du marchand voisin en entendant la réponse, mais le vendeur n'en démordra pas. Dès que nous serons quelques pas plus loin les deux vendeurs riront ensemble de cette bonne trouvaille. |
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| La vendeuse de peluches en poil d'alpaga, star d'Anaëlle et d'Alise. | |
| Jusque vers 7 ans, les enfants sont plus ou moins
considérés comme une excroissance des parents, comme dans
bien d'autres pays. Les chauffeurs de bus sont
étonnés que nous prenions une place pour Alise. Les petits, accrochés au dos, puis aux basques de leur mère le plus souvent, s'aventurent dans un cercle d'un rayon croissant selon leur âge et passent leur temps à regarder autour d'eux. On les voit très rarement pleurer, bien que les parents soient occupés à bien d'autres choses qu'à leur soin direct. Pour les garçons cette période se termine visiblement lorsqu'ils ont l'âge de faire une partie de foot. . |
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