Cuzco

	En première impression, dès la descente de l'avion, Cusco a bien l'air de la ville la plus sympa que nous ayons traversée.
Impression confirmée : Cuzco est bien la ville la plus propre, celle qui a les plus beaux batiments (coloniaux), la moins bruyante. Ca mérite bien les millions de touristes qu'on y voit partout, et qui suscitent à peu près autant d'agences de tourisme.
	Plein de vielles pierres à chaque coin de rue, et à chacune un nombre improbable d'angles. Alise se fait une joie de les compter tous, pierre par pierre et rue par rue.
Jusqu'à 12 pour la plus célèbre d'entre elles, que nul ne doit oublier lors de son passage ici.
	Cuzco résulte de l'empilement d'une ville inca (en forme de Puma ma chère) et d'une ville coloniale construite par-dessus et en utilisant les matériaux incas. Cette ville a deux étages, bien que résultant d'une histoire sanglante, donne une impression poétique. Balcons sculptés, cours intérieures par-dessus les murs de pierre taillées par les incas. Un bel ensemble.
Et puis dans une ville touristique on trouve plein d'endroits sympa, des librairies avec des livres en francais (après Andersen et Dumas, nous voici plongés dans Pagnol...), des magasins d'artisanat et des bons restaurants. On fait quand même de nombreux repas cuisinés maison dans les chambres d'hôtel. Anaële et Alise sont maintenant dégoutées des avocats et des bananes (sans commentaire...) mais heureusement nous avons découvert l'aliment miracle, les soupes chinoises aux pâtes. Ah, les voyages, la découverte des ñoeurs locales...