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Du Chili en ArgentineLe passage de l'Aconcagua
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Les alentours de Santiago : une plaine rendue fertile par un usage intense de l'irrigation avec l'eau qui vient des montagnes... |
Qui garde un petit côté sec là où ce n'est pas arrosé.
A coté de nous, des voyageurs espagnols sont en grande
conversation politique sur la Catalogne et les velléités
d'indépendance. Tout ceci est bien loin de nous pour l'instant. |
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C'est couvert de vignes. Le vignoble et les caves forment
apparemment une grande partie des attractions touristiques dans cette
région du monde. Les guides en sont remplis et on se demande
bien ce qu'on peut faire d'autre ici que de boire des canons et
regarder les grains grossir.
Il y a pourtant de magnifiques paysages partout et c'est dommage de ne
pouvoir en profiter qu'à travers les vitres du bus. On reviendra
pour une étude plus approfondie. |
Mais on quitte progressivement les plaines pour entrer dans
les vallés, puis dans les montagnes : station de ski, grandes
vallés qui semblent promettre de magnifiques randonnés
à pied ou à ski, glaciers. |
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Enfin, entre les postes frontière Chili et Argentine, l'Aconcagua (plus haut sommet du continent Américain).
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Puis, les formalités de frontière : les plus
longues de tout notre parcours, pour la première saisie
informatique de notre passage. Les filles sont sur le passeport de
Manue et ca semble poser au logiciel un problème fort
délicat. Nous attendons, stoïques, le ventre plein de nos
produits frais, pommes, oranges, saucisson et fromage dont
l'importation en Argentine sont interdits.
On ne nous fera pas le coup deux fois : à l'entrée du
Chili, à San Pedro de Atacama, nos pommes (achetées en
Bolivie mais d'importation chiliennes : la Bolivie n'en produit
quasiment pas, et jusqu'en Equateur les pommes viennent du Chili) nous
ont été confisquées par des douaniers en gants de
caoutchouc. |
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En effet, à chaque pays ses préoccupations douanières:
à l'entrée au Pérou, 4 contrôles
d'identités mais aucun contrôle de bagages. A
l'entrée en Bolivie, on nous demande si on souhaite entrer dans
le pays pour y consommer ou y trafiquer de la drogue, ou pour y faire des
actions "contraires à la morale". On ne sait jamais, des fois
que certains répondent que oui... A l'entrée au Chili,
leur principal problème c'était donc nos pommes, et pour
les Argentins, nos filles.
Et c'est reparti pour la descente et de nouveaux paysages
extraordinaires, minéraux mais de toutes les couleurs du spectre.
Le désert est toujours là, jusqu'à la prochaine oasis : Uspallata...
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