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Entre La Paz et Sajama, on croise aussi des chullpas, les tombeaux aymaras, plus anciens que la période inca. Les tombes sont ouvertes vers l'est, côté du soleil levant, et par le trou on pouvait faire passer aux morts des offrandes, histoire de leur rendre plus agréable le séjour. Toujours la continuité entre la vie et la mort. |
| Au milieu du semi-désert, des chapelles andines, toujours entourées d'une cour. L'évangélisation a si bien fonctionné que les prêtres ont pris l'habitude de dire la messe en plein air. |  |
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Les constructions sont en adobe
chaulé. Dedans, tous les murs et le plafond sont
décorés de fresques d'où le nom de Sixtine des
Andes de plusieurs églises. |
| A l'iconographie catholique destinée à évangéliser les indiens se superposent des représentations issues des religions locales, dieux incas, croix andines, et des motifs décoratifs locaux: fleurs, fruits, oiseaux. |  |