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Après une courte escale à Piura, nous avons repris un bus pour la station balnéaire de Mancora. On a traversé le désert côtier péruviens et ses puits de pétrole.
Prendre le bus Puira-Mancora est encore plus
délicat que de passer la frontière : montrer ses
passeports, redonner 2 fois leurs numéros, se faire prendre les
empreintes digitales pour les marquer à sa place sur le plan du
bus, se faire filmer au départ du bus (pour être certain a
posteriori qu'on était bien dans le bus) et après chaque
halte du bus. On ne nous l'avait jamais faite aussi complète. |
| Nous avons
retrouvé la plage avec une pensée émue pour les jeunes neyrolands (et les
autres) qui retournent à l’école. Ici l’ambiance c’est plutôt Lacanau-sur-Pacifique, et on essaie d’en profiter car ce sera notre dernière escale baignade. Plus on ira vers le sud et plus l’eau sera froide… la faute à Humboldt et à son courant. |
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Question sécurité, il y a un monde entre l’Equateur et le Pérou. Après déjà plusieurs alertes et arnaques, on a vite compris qu’ici, pas question de lâcher une seconde sa valise ni de se balader n’importe où et n’importe quand. Pas question de donner un billet sans avoir vu quelle monnaie on va vous rendre, la vigilance est de rigueur à chaque instant. La pauvreté est bien plus apparente et les sollicitations en tout genre incessantes. On verra combien de temps nous supportons ce régime. |
| Heureusement il y
a des hôtels sympa : En plus il y a des enfants qui parlent la même lamgue que nous, le playmobil. |
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