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San Pedro de AtacamaUne oasis au Chili
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Ville tranquille, bout du monde entre la côte et
l'altiplano. Au milieu d'un des déserts les plus secs du monde.
Ici, au moins on n'a pas l'impression que le climat se détraque
: pas un nuage, pas une goutte de pluie (en Equateur puis au
Pérou, puis en Bolivie, il a plu ces derniers mois, ce qui est
tout à fait anormal en cette saison, d'après les locaux). |
Tranquille peut-être, mais le choc du niveau de vie est dur : tout est entre 5 et 10 fois plus cher ici qu'en Bolivie.
Que cela ne nous empèche pas d'en profiter. |
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Bon, pour en profiter il faut des sous, et c'est
là qu'intervient un instrument de malheur de notre aventure du
jour : le DAB.
Sous son apparence anodine, ce petit appareil facétieux nous a
joué un tour à sa facon : après avoir aimablement
demandé l'insertion de la carte, il s'est déclaré
hors service et l'a gardée précieusement. Bilan : toute
une matinée à essayer de téléphoner
à la banque en question, qui m'annonce finalement que mon seul
recours c'est les larmes et que ma carte sera détruite, puis
à faire opposition avec la banque en France, à en faire
une autre et à me la faire parvenir au chili. A la fin, sortant
du téléphone, je tombe sur quelqu'un en uniforme Brinks.
A tout hasard, je lui demande : il me sort alors une vingtaine de
cartes de tous types, la mienne est dedans, il me la rend
(à la vue du passeport), mais c'est trop tard :
l'opposition est faite et la carte inutilisable. |
Il nous en restait quand même assez pour aller nous
baigner dans une petite rivière dans le désert : eau
tiède et transparente, des Gambusies partout. |
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