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Trelew-Puerto NatalesLe voyage le plus long
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Plus de 1000 km
12 degrés de latitude vers le sud
25h de bus (19 + 6 pour être précis)
2 lecons de francais et 2 de géométrie
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La route est farouchement droite et le paysage résolument herbeux, plat
et venteux. Le bus tangue fortement et nous somnolons doucement.
On comprend mieux les gens qui nous parlent du fameux "viento
patagonico". A Rio Gallegos, milieu du parcours, le vent souffle si
fort qu'il faut tenir Alise au moment de traverser la passerelle qui
traverse la route. Le vent souffle, siffle et hurle. Ca nous amuse
beaucoup mais il ne nous en faudrait pas trop quand même.
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Un lac vient parfois égayer le chemin, |
Et souvent des guanacos, sans parler des moutons, la seule ressource dans le coin.
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Des oies sauvages en abondance. Parfois un groupe de nandus.
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L'animal le plus rare ici, c'est bien l'homme (une estancia comme celle-là tous les 50km environ), et en particulier le
Gaucho, que nous avons cherché des heures sans résultat ou presque. |
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On approche du Pacifique et des montagnes : d'un coup le
temps change, les nuages se font noirs (on avait oublié à
quoi ca ressemblait), la pluie arrive dans un paysage de ruisseaux et
de mares. Mais le paysage reste celui de la pampa. |
Et on arrive dans les Andes, et au Chili.
C'est presque l'hiver (vent, pluie froide) et ca nous prépare
déja le retour : il fait ici un temps de novembre chez nous.
Quel contratste avec le doux printemps de ces derniers jours. Nous
voici réellement au bout du monde. |
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