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Podocarpus24/08/2008 : Une lecon d'écologie
Podocarpus, une lecon d'écologie
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La range rover qui nous emmène au bord du parc Podocarpus a 45 ans de plus qu'Alise.
Notre guide est argentin, écologiste de terrain et de
conviction. Il nous parlera ausi bien des poubelles laissées par
les touristes qui brûlent juste au-dessus de Vilcabamba que de la
forêt primaire dont il ne reste presque rien.
Derrière la voiture, dans un champ, les restes d'un site fortifié précolombien.
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Le contraste est frappant entre les
pâturages secs des zones cultivées et la forêt. Ici
pas de saison, presque pas d'heure.
Malgré la saison sèche, l'eau est emprisonnée dans
la forêt où elle circule du sol aux arbres. La pluie qui
entre, le ruisseau qui sort ne représentent qu'une part
très faible de l'eau.
Mais les quelques morceaux de forêt restants sont
défrichés par le feu pour laisser la place à des
pâturages où les vaches ne peuvent aller que trois mois
par an. Comme l'eau manque alors rapidement, on va défricher
plus loin.
Lorsque les fonds internationaux arrivent pour encourager la
reforestation, il sont utilisés à planter des pins et des
eucalyptus (bois d'exploitation) sous lesquels ne pousse au mieux que
des graminées... |
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Je sais, c'est écrit dans tous les bouquins d'écologie.
Mais ici on a touché du doigt, plus qu'ailleurs, la valeur et la fragilité de ce système. |
Le terme d'écologie est partout
en Equateur: dans les dépliants touristiques, sur les murs des
villages, où les enfants font de grands dessins sur le
thème "Protégeons notre environnement".
Sous ce terme est en fait largement désignée la
forêt primaire, joyau du trésor, pourtant bien
malmenée (facile à dire pour un Européen). |
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